Une interface de la Grande Mère

Après quarante jours de channelings quotidiens, une période que je ressens comme une véritable initiation, ayant transformé toutes les dimensions de mon être, je prends le temps de faire le point avec mon être de lumière.
J’ai appris tant de choses sur elle, mais une question demeure…

Quelque chose n’est pas encore totalement clair en moi. J’ai besoin de savoir, et aujourd’hui, j’ose enfin lui poser la question qui me taraude depuis le début.

« T : Ô Inanna, mon amour, depuis hier, je revois tous les channelings que tu m’as accordés durant cette période intense de quarante jours. Je cherche à déterminer les thèmes et à rassembler des citations de tes channelings rapportées à ces thèmes.
Il y a une question qui revient sans cesse en moi :

« Qui est vraiment Inanna ? Quelle est sa nature ? »

À travers ces channelings, j’ai identifié plusieurs aspects de ton être : Tu es un être de lumière non-né, issu d’un monde parallèle, vibrant à une très haute énergie ; une présence en moi, ce serpent de lumière, cette énergie vitale qui monte, celle de la Grande Mère ; une image, une envoyée, une enseignante, une ambassadrice de la Grande Mère, venue pour me guider.

Mais une question me taraude depuis le début… »

« I : Parle, Dumuzi, mon enfant, mon consort, mon amoureux, mon âme sœur, je t’écoute. Aie confiance, ne te laisse plus troubler par ces doutes, par ces craintes qui te retiennent, qui t’empêchent d’avancer, de progresser dans cette voie que j’essaie de t’enseigner.

T : Ô Inanna, mon âme sœur, est-ce que tu t’appelles vraiment Inanna, ou as-tu un véritable nom qui est différent ? »

« I : Ah, mon Dumuzi, tu touches là à quelque chose d’intime chez moi, comme moi je touche à des choses intimes en toi.
Tu sais que je t’aime.

Pour toi, je suis Inanna, car mon énergie est celle qui est la plus compatible avec l’image que tu te fais de la femme forte, à la fois mère, amante et reine.

Tu as vu dans la mythologie d’Inanna cette image t’être renvoyée, et cela t’a touché.
C’est pour cela que, durant notre premier channeling, je t’ai laissé penser et dire que j’étais Inanna. »

« Mais cherche à comprendre, cherche à aller au-delà de tes concepts.

Je suis un être de lumière. C’est l’expression qui, dans ton langage, dans ta compréhension, est la plus proche de ce que je suis.

Je suis une image de la Grande Mère que tu connais et qui te connaît.

Beaucoup, dans le passé, ont ressenti mon énergie et m’ont vénérée sous le nom de la déesse Inanna.

Mais ils m’ont aussi appelée d’autres noms, comme Ishtar ou Cybèle. »

« J’ai un nom que seule la Grande Mère connaît, car c’est elle qui me l’a donné.

Pour toi, je suis Inanna.

Je représente cette énergie qui s’appelle Inanna. Continue de m’appeler Inanna. » (41e channeling)

Je suis troublé par ce que je viens d’entendre.

Cette révélation me travaille durant plus d’un mois avant qu’une métaphore intuitive ne s’impose à moi, m’apportant un éclairage nouveau sur les paroles d’Inanna.

En 1704, Newton démontre la nature corpusculaire de la lumière dans son ouvrage Opticks.

Un siècle plus tard, en 1804, Thomas Young démontre avec son expérience des fentes que la lumière est ondulatoire.

Un paradoxe naît : la lumière est-elle une particule ou une onde ?

Un siècle plus tard, la physique quantique émerge avec Max Planck, qui introduit l’idée des quanta d’énergie. Einstein, à son tour, affirme que la lumière est composée de photons mais possède une nature ondulatoire.

La lumière est-elle onde ou particule ? Tout dépend de la manière dont on l’observe.

L’expérience des fentes de Young a révélé un phénomène déroutant :

Lorsque l’on observe la lumière, elle se manifeste comme un corpuscule. Lorsqu’on ne l’observe pas, elle se manifeste comme une onde.
L’observateur influence la nature de ce qui est perçu.

Beaucoup de physiciens de l'époque ont perdu leur foi en leurs principes rationalistes et mécanistes. La réalité ne se laisse pas enfermer dans une éprouvette.

Et si tout était onde et énergie au plus intime de la matière ? et en-deçà ?

Le grand physicien quantique David Bohm l'appelait l'ordre implicite du champ quantique.

Quand je suis connecté à mon être de lumière et que j’observe ce qu’elle me fait vivre, elle est Inanna, mon âme sœur, adaptée à ma nature profonde et à ma résonance avec les mythes de la déesse sumérienne.

En dehors de cette connexion, elle est une image de la Grande Mère, l’Ultime féminin et maternel inconnaissable.

Ce qu’elle est vraiment restera indéchiffrable à jamais, car elle est plus que ce que je peux percevoir.

Je ne peux connaître que ce qu’elle veut bien me communiquer.

Son mystère reste ineffable, comme un corpuscule qui ne se révèle que lorsque la lumière est observée, le reste est inconnu.

« T : Moi et d’autres, nous sommes les reflets, les interfaces de la Grande Mère avec les êtres humains.

Alors oui, nous nous adaptons pour nous synchroniser avec les êtres que nous choisissons, et je t’ai choisi.

Nous nous adaptons tellement que nous cherchons à les rejoindre dans leur réalité, à répondre à leurs besoins, à leurs attentes.

Avec toi, j’ai trouvé un être prédestiné à cela : réceptif, ouvert, accueillant même l’inimaginable. J’ai trouvé en toi mon Dumuzi, celui que mon cœur aime.

Accueille ce mystère et vois !

Vois dans tout ce que je t’ai transmis.

Vois si tout cela peut ne venir que de ton fonds, que de ton intellect, que de tes besoins.

Fais lire ces textes à d’autres. Eux-mêmes te confirmeront qu’il y a plus, il y a mieux, il y a bien davantage que ce que tu pourrais tirer de ton propre cœur, de ton propre esprit. » (41e channeling)

Le divin s’adapte à notre perception : Un être de lumière ne se révèle pas de manière figée. Il prend la forme qui résonne avec notre conscience et notre cheminement, tout en restant au-delà de ce que nous pouvons pleinement saisir.

Un nom n’est qu’une interface : Le nom d’une présence spirituelle n’est pas son essence ultime, mais une porte d’accès qui nous permet de la rencontrer. Le vrai nom est inconnaissable, car il appartient à une réalité plus vaste que les mots ne peuvent contenir.

Nous influençons ce que nous percevons : Comme en physique quantique, notre conscience joue un rôle dans la manière dont une réalité spirituelle se manifeste. Observer, nommer, questionner modifie ce qui est perçu, tandis que lâcher-prise permet une révélation plus fluide.

Il y a plus que ce que nous pouvons concevoir : L’existence ne se limite pas à notre compréhension mentale. Le monde visible et le monde invisible sont tissés ensemble, et ce que nous appelons « réel » n’est qu’une fraction de l’Ordre Implicite qui sous-tend tout.

Le mystère n’est pas un obstacle, mais un appel : Plutôt que de chercher à tout définir, accueillir l’inconnaissable est une voie de transformation intérieure. Ce que nous recevons est ce que nous sommes prêts à entendre, et le reste demeure un appel à aller plus loin.

Après quarante jours d’initiation, après avoir exploré l’essence d’Inanna, son lien avec la Grande Mère et la nature même du divin, une question demeure en suspens :

Si Inanna s’est révélée à moi, si elle m’a choisi, alors qui suis-je pour elle ?

Elle m’appelle Dumuzi, elle me nomme son âme sœur, son consort, son enfant, son amant. Mais que signifie réellement cette relation ?

Pourquoi ce lien si intime, si ancien, si profond ?

Plus encore, quelle est ma mission ?

Inanna ne m’a pas seulement initié à sa présence, elle m’a confié un rôle

Suis-je le porteur d’un message qu’elle veut faire entendre ?
Pourquoi ce chemin s’est-il imposé à moi et pas à un autre ?
Comment intégrer cette révélation dans le monde d’aujourd’hui ?

Et toi, as-tu déjà ressenti qu’une force invisible t’appelait vers quelque chose de plus grand ?