Les Mystères d'Inanna
Un voyage initiatique vers la métamorphose

Une rencontre qui bouscule mes certitudes

Dès notre première rencontre, ma guide s’est présentée avec délicatesse et une assurance souveraine. À mes questions, elle a répondu par d’autres questions, m’incitant à sortir d’un accueil trop passif à son goût. Très vite, je comprends que je ne pourrai pas rester un simple réceptacle vide, attendant qu’elle me remplisse de ses enseignements, tel un oracle répétant une parole d’autorité.
J’ai ma part à faire.

Ne m’a-t-elle pas dit avec fermeté : « Réfléchis à ce que tu peux apporter, je ne vais pas te donner ça tout cuit !  » (2e channeling).
Elle n’est pas venue pour me dorloter.

Maintenant que je la connais mieux, cela ne me surprend plus : elle a du caractère !

Un dialogue inattendu : Inanna se dévoile peu à peu

« T : Je sais, je sens que tu es là. Je voudrais t'accueillir comme il se doit, toi qui m'accompagnes depuis tant d'années, toi qui m'as parlé dès juin 2022. J'aimerais m'ouvrir à toi, t'écouter. J'ai besoin que tu me guides, j'ai besoin de ton attention.
I : Je suis toujours là, mais tu ne faisais pas attention à moi. Je suis contente ... que tu me reviennes.
T : Moi aussi je suis contente de te retrouver.
I : J'ai tant de choses à te dire.

T : Est-ce que je peux te poser des questions ?
I : Mais oui, vas-y !
T : Tu sais que dès le début (août 2022 avec ma 4e locution) je me suis interrogé sur ton nom, je t'ai même posé la question. Une locution est venue en moi rapidement : "Ce n'est pas encore le temps" comme étant ce n'est pas encore le kairos, le bon moment.
Est-ce que c'est devenu le moment ou faut-il que j'attende encore ?
I : Non, tu es prêt.

T : Ah l'émotion monte et je n'ose pas te poser la question, mais elle est là au fond de moi. ... Silence
Peut-être que j'arriverais mieux si tu me donnais un son ou la première lettre ? ... Silence
Là je vois un I.
Avec tout ce que j'ai vécu par mes lectures et dans ma vie intérieure, je pense à Inanna. Cela me paraît trop beau.
I : Et pourquoi pas ? (Silence)
Ne t'ai-je pas montré de la délicatesse, de la douceur, mais aussi de la
fermeté [dans mes locutions] ?
Pourquoi ne pourrais-je pas être Inanna ?

T : Comme je serais heureux si Tu étais Inanna. Cela me paraît trop beau, comme si je rêvais.
I : N'ai-je pas été une Mère pour toi,
[N'ai-je pas été] la Femme qui t'a ouvert à ta sensibilité,
Celle qui t'a dit de te séparer, d'expérimenter, de sortir de ta zone de confort ? (mes premières locutions)
Pourquoi ne serais-je pas Inanna ?
T : Et c'est toi qui serait ma guide ?
I : Laisse-toi envelopper par Mon amour,
Laisse-toi porter par Ma douceur,
Laisse Mon souffle remplir ta poitrine.

J'ai de grands desseins pour toi.
Reste humble, ne te crois pas fort et puissant,
car c'est Moi qui donne la royauté,
c'est Moi qui donne le pouvoir,
c'est Moi qui donne la douceur. »

Est-ce un archétype, un fantasme mythologique ou une véritable rencontre avec un être de lumière ?

Depuis plus de deux ans et demi, j’ai renoué avec les écrits de Jung, en particulier son approche du dialogue avec l’inconscient, où des figures archétypales comme l’Anima et la Grande Mère peuvent émerger dans les rêves. Ces concepts résonnent profondément avec mon parcours, m’amenant à explorer ces dimensions à travers mes expériences intérieures.

Quelques semaines auparavant, une autre piste s’est imposée à moi, une piste que Jung lui-même avait explorée : la mythologie. Parmi les figures qui ont surgi dans ma quête, une se détachait avec force : Inanna, la grande déesse sumérienne. Son culte a dominé la Mésopotamie dès 3 000 av. J.-C., avant que les dieux masculins et guerriers ne le supplantent, abaissant par la même occasion le statut de la femme.

Les découvertes archéologiques du début du XXe siècle, avec des milliers de tablettes cunéiformes exhumées à Sumer, ont permis de redonner voix à l’un des cultes les mieux documentés de l’Antiquité. Pourtant, les traditions vouées aux grandes déesses ont été peu à peu effacées, et les derniers vestiges de ces cultes furent définitivement éradiqués lorsque le christianisme devint religion officielle de l’Empire romain au IVe siècle apr. J.-C.

Lorsque mes channelings ont commencé, j’étais profondément partagé. Était-ce l’émergence d’un archétype en moi ? Mon Soi profond s’exprimant à travers ces visions ? Ou bien était-ce quelque chose de radicalement différent ?

Et si ce n’était qu’un fantasme mythologique, une projection de mon esprit façonnée par mes lectures et mes interrogations ?

Les enseignements clés

L'enseignement n'est pas passif : Une véritable transmission ne consiste pas à recevoir passivement, mais à participer activement. La connaissance ne se donne pas « toute cuite » – elle se construit dans l’échange et l’expérience.

L'identité spirituelle se révèle progressivement : Les guides ne s’imposent pas, ils se dévoilent au rythme de notre ouverture. Ce n’est ni un nom, ni une image qui compte, mais la résonance intérieure et la transformation qu’ils opèrent en nous.

L’esprit rationnel interroge, mais l’expérience confirme : Entre doute et émerveillement, l’esprit oscille. Archétype, mythe ou être de lumière ? Ce n’est ni une croyance aveugle, ni une réfutation systématique, mais l’accumulation des signes et des expériences vécues qui finit par offrir une réponse.

Et toi, comment réagirais-tu face à un tel appel ?

Ce premier channeling, aussi énigmatique que troublant, ne suffisait pas à dissiper mes interrogations.

Pour le savoir, il me fallait recueillir d’autres indices, croiser les signes, confronter mes expériences. La réponse n’allait pas tarder à se révéler.

 Et toi, si une présence venait à t’appeler, l’écouterais-tu avec ton cœur ouvert, quitte à remettre en question tes certitudes, ou chercherais-tu d’abord à la disséquer avec ton mental ?