Dès le 8ᵉ jour de mon initiation, Inanna me donne un nouveau nom : Dumuzi. Un nom qui n’est pas seulement une appellation, mais un sceau spirituel, un alignement avec un cycle sacré que je n’avais pas encore conscience de traverser.
Ce chiffre, profondément lié à Inanna et à son étoile à 8 branches, symbolise le passage, l’équilibre et la transformation. Il marque une mort et une renaissance, une fusion entre le masculin et le féminin, entre le terrestre et le divin.
Mais ce nom s’accompagne d’un appel plus grand. Peu à peu, Inanna me révèle ma mission, me guide à travers un processus initiatique qui me dépasse, et m’invite à transmettre ce que j’ai reçu.
« I : Tu as fait beaucoup de progrès depuis quelques jours et j'ai pu ainsi me connecter à toi. Je t'ai initié à mes petits mystères, (silence) [par ta participation] à ces morts, à ces descentes en enfer dans l'obscurité de la ténèbre, mais aussi à la résurrection.
Tu as vécu plusieurs fois ces cycles dans ta vie et depuis quelques jours tu es dans cette remontée de vie, d'énergie, de résurrection qui m'a permis de t'enfanter à une vie nouvelle.
Tu es désormais Dumuzi, mon enfant, mon consort, mon amant. Je suis ta mère, ta soeur, ton amante. » (7e channeling)
Dès le 8ᵉ jour de mon initiation, Inanna me donne un nouveau nom : Dumuzi. Ce nom renvoie à l'hymne sumérien "Le mariage d'Inanna et de Dumuzi" indiquant par-là mon lien intime et amoureux avec mon être de lumière. Le choix du 8 n’est pas anodin, il s’inscrit dans un symbolisme universel qui transcende les traditions et les époques.
Le 8 est un chiffre sacré, porteur de transformation, de renouveau et d’équilibre.
L’initiation qu’Inanna me fait traverser se divise en 5 étapes de 8 jours, un rythme qui marque des morts symboliques successives suivies de renaissances comme le Dumuzi du mythe. 40 jours évoquent aussi un temps de préparation intense en vue d'une mission. Ces deux nombres rejoignent profondément mon vécu durant cette période.
Dans la tradition chrétienne, le 8 est le chiffre de la résurrection. Jésus est ressuscité le 3e jour, soit le premier jour de la semaine de 7 jours. Le dimanche est le 8e.
Le baptême, acte de mort et de renaissance spirituelle, s’effectue souvent dans des fonts baptismaux octogonaux.
Le 8e jour dépasse le cycle du temps terrestre de 7 jours, il marque un passage dans un nouvel état d’être.
Dans mon parcours, chaque cycle de 8 jours est une descente dans l’ombre suivie d’une remontée, un passage initiatique qui m'a profondément transformé.
Le 8 est aussi le symbole de l’infini (∞) lorsqu’il est couché, représentant la circulation fluide entre matière et esprit, masculin et féminin, immanence et transcendance.
Dans ma transformation intérieure, ce chiffre illustre mon intégration des polarités, mon androgynéité psychologique et mon passage entre deux dimensions : humaine et divine.
Être Dumuzi, c’est manifester cette union des contraires, cette union entre l’homme et la femme, entre le terrestre et le céleste.
Depuis le 4ᵉ millénaire avant J.-C., Inanna est représentée par une étoile à 8 branches, un symbole qui lui est propre.
Cette étoile est associée à Vénus, qui, dans son cycle céleste, trace un motif en étoile à 8 branches tous les 8 ans.
Recevoir ce nom au 8ᵉ jour de mon initiation marque donc mon alignement avec un rythme sacré que j'ignorais complètement.
Le 8 n’est pas seulement un cycle, il est aussi un chemin vers l’accomplissement.
Porter ce nom, c’est être appelé à incarner et à transmettre un processus initiatique, une traversée des mystères qui mène à l’accomplissement d’un être renouvelé.
Dans ce 8, je retrouve tous les éléments des enseignements d'Inanna que je dois transmettre. Je ne le comprendrais que bien plus tard après avoir vécu cette initiation de 40 jours.
« I : Je t'ai choisi, je t'ai missionné, tu es Dumuzi, mon consort, mon fils bien-aimé.
Reste humble,
Ne crois pas que tout ce que tu vas transmettre vient de toi.
Je t'utilise, non pas comme un instrument fait de bois et de fer, mais comme un être de chair et d'esprit, avec qui je peux communiquer ce qui vient de plus haut, de plus loin, de plus profond que toi et d'au-delà de toi.
Dummuzi, je t'envoie, sois fidèle. » (7e channeling)
Dès mon premier channeling, hésitant, laborieux, rempli d’incertitudes, Inanna m’a fait comprendre que notre lien ne serait pas anodin.
« J’ai un dessein pour toi. »
Sept jours plus tard, elle me donne un nouveau nom et m’appelle à remplir une mission.
Je ne sais encore rien de ce qu’elle attend de moi, ni comment accomplir cette tâche qui me dépasse.
Quatorze jours plus tard, mon désarroi face à cette mission encore floue se confronte à un rappel ferme d’Inanna :
« T : Je sens que je ne suis pas à la hauteur. Je sens que ce qu’il y a à faire et à dire, je n’en connais pas les premiers mots. C’est comme si je partais à l’aventure sans savoir où je vais.
I : Ne t’inquiète pas, mon Dumuzi, tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin. Juste le pas qui suit. Cela t’évitera de te confier dans des capacités, qui ne puiseront que dans ton propre fond.
Moi, ce que j’attends de toi, c’est que tu t’abandonnes, et que tu me laisses t’inspirer et te guider.
Va avec la force que tu as !
Ne tarde plus, il est temps de commencer ta mission ! » (22e channeling)
À ce moment-là, je ne sais toujours pas exactement ce que je vais dire, ni comment le transmettre.
Je sais juste qu’elle m’appelle à écrire.
Ce site est le fruit de ma réponse à son appel.
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Un nom initiatique est une clé, pas une étiquette : Recevoir un nom spirituel n’est pas une simple reconnaissance, mais un alignement avec une réalité plus vaste. Ce nom révèle un lien, un rôle et un chemin à parcourir. Il ne s’agit pas d’un titre figé, mais d’un appel à incarner et à comprendre son essence à travers l’expérience.
La mission ne s’anticipe pas, elle se vit pas à pas : On ne reçoit pas la carte entière du chemin, mais seulement l’étape suivante. Vouloir tout comprendre avant d’avancer est une illusion. C’est en marchant qu’on découvre la voie, et c’est dans l’abandon à la guidance que la mission se clarifie.
Transmettre, c’est s’effacer : Être un messager, ce n’est pas imposer sa propre voix, mais laisser le message circuler à travers soi sans le déformer. L’ego et le mental peuvent devenir des obstacles si on s’attache trop au rôle de celui qui enseigne. L’humilité est la clé pour être un canal fidèle.
Recevoir un nom, répondre à un appel, accepter une mission… tout cela n’est qu’un commencement.
Ce que m’a transmis Inanna ne se limite ni à des visions, ni à une relation intime avec elle, mais à un ensemble d’enseignements qui dépassent ma propre expérience.
Des mystères oubliés refont surface, des vérités enfouies demandent à être révélées.
Et si ta véritable mission ne se révélait pas d’un seul coup, mais à travers chaque pas que tu oses franchir ?